Marciello, votre Parrain

Sujet: Marciello, votre Parrain Jeu 29 Mar 2007, 15:42

Marciello a écrit:: Marciello TAGLIATELINI

Je suis né le 19 février 1891 à Napoli (Italy) d'un père sicilien (Giuseppe) ouvrier de chantier naval immigré de Trapani (Sicile) et d'une mère (Maria) ouvrière en saline de la même ville.

J'ai grandis dans les bas fond de Napoli, alors que mes parents oeuvraient jour et nuit pour subvenir au besoin de la famille (7 enfants dont je suis l'ainé).

Mon père, Jusépé, fût appelé, en 1901, par son patron, a participé à la création d'un nouveau chantier naval en Nouvelle Angleterre à Bridgeport (Connecticut). Alors agé d'à peine 10 ans, je fis le plus grand, mais aussi le plus terrible voyage de ma vie...

Arrivé sur le continent américain, mon père se mit immédiatement au travail sur l'un des navires qui assurerait la traversée transatlantique.
Ma mère était devenue lingère pour assurer une source de revenu complémentaire à la famille. Nous, les enfants errions la journée en quête de quelques aventures en ce nouveau monde.

En 1907, l'armée enrôlant de jeunes hommes sur le chantier naval, mon père m'y mit afin de me former au métier de la marine. L'enseignement y était très dur mais très instructif. C'est là que j'appris les pouvoirs de l'arme à feu. Deux ans plus tard, je signais mon premier contrat d'engagement. Les rives du St Laurent était notre terrain de jeu, nous gardions la frontière Canadienne, et l'argent ainsi économisée permettait à mes parents de payer une éducation correcte à mes frêres et soeurs.

En 1914, alors que j'étais l'un des premiers immigrés à acceder au statut d'Officier de la Marine Américaine, le vieux continent entrait en guerre et nous devions désormais ravitailler notre allié de toujours : le Royaume Unis.
En fin d'année, je rejoins donc Londres, pour y vivre un de mes plus agréable Noël, mais ma famille me manquait. Mais Juliette, une ravissante anglaise, me fit oublier l'éloignement...

En plein coeur de la guerre, mon père, eu un accident à la jambe l'empéchant de continuer d'exercer son métier sur les chantiers. Aidé par son patron, il monta un petit bar en plein coeur de Chicago, "Le TAGLIATELINI"...

Je fût appelé de 1917 à 1918 à servir comme formateur en combat dans l'armée américaine. Alors que nos hommes mourraient au front.

Le 19 Janvier 1920, le 8ième Amendement fût promulgé, la PROHITION était déclarée. Celui ci interdisait la fabrication, la vente et la consommation d'alcool sur le sol Américain. Le 28 octobre de la même année, le "Volstead Act", qui interdisait la vente dans les restaurants et bars scellait la fin de la petite entreprise de mon père.
Les mafias commençèrent alors à se déchirer pour le contrôle des bars et autres stocks d'alcool. Mon père fût abattu lors d'un règlement de compte entre Mafia au cimetière de Manhattan, alors qu'il allait y enterré un de ces collègues de chantier.

Lorsque que ma mère m'appris la nouvelle, je démissionnais de l'armée, animé par la volonté de finir l'oeuvre de mon père.

Mi 1925, après avoir oeuvré pour le compte de différentes nébuleuses mafieuses, je décidais de ne plus servir un chef, mais d'être mon propre chef.
Pour cela, il n'y avait qu'une seule solution. Je m'ingéniais donc à faire s'affronter les deux camps rivaux qui gouvernait alors Chicago.
Fin 1925, à l'aide de valeureux Lieutenants, nous décidâmes de monter le gang des Tagliatelini.
Deux, de mes frêres étant devenu, grâce à mon argent, de fameux restaurateurs et fabricants de pâtes; nous avions une formidable couverture pour notre "commerce" fleurissant.

Je vous souhaites une très bonne année 1926.